Il faut donc la travailler, l’améliorer, et la conjuguer avec d’autres qualités dont la perspicacité, le discernement et l’écoute par laquelle passe tout apprentissage.
Littéralement la définition de l’intelligence est « l’ensemble des facultés mentales qui permettent de comprendre les choses et les faits, leurs relations entre elles, afin d’obtenir une connaissance conceptuelle et rationnelle, qui n’a rien à voir avec les sensations ni l’intuition ». Être intelligent est donc le meilleur moyen pour s’adapter à toutes les situations, mais aussi pour enregistrer et analyser de façon cohérente des informations. L’intelligence fonctionne avec l’aptitude à comprendre le lien et les interactions de tous les éléments du quotidien, que ce soit dans la parole, l’entendement, la réflexion personnelle, le visuel, la mémoire et bien d’autres. L’intelligence n’est donc pas un facteur isolé, elle se met en marche grâce à d’autres mécanismes qui l’accompagnent, et qui s’avèrent également déterminants.
Ainsi combinée à d’autres compétences, elle peut se subdiviser en plusieurs catégories, l’intelligence pratique, l’intelligence mathématique et logique, l’intelligence visuelle et spatiale, l’intelligence interpersonnelle. Ces formes d’intelligence sont reliées entre elles, mais ne sont pas exacerbées de la même manière en chacun de nous, c’est pourquoi il existe des prodigues dans certains domaines et des incapables dans d’autres ! Selon ses facultés personnelles et ses aspirations, chacun travaillera à développer un ou des types d’intelligence ciblée. Le débat est animé tant sur la définition exacte de l’intelligence que sur sa mesure. En effet sur quoi la juge-t-on ? Les critères sont-ils les mêmes pour tous les pays et les courants de pensée ? N’est t’elle point sectaire au point de finir par être discriminatoire ? Les polémiques vont bon train !
Plus simplement, l’intelligence peut être désignée par des capacités de raisonnement, de réflexion, par la mémoire, l’aisance et la richesse dans le vocabulaire, la lecture, la logique tant dans le langage que dans les comportements, l’aptitude à raisonner clairement, à se concentrer, à gérer des problèmes.
Il s’agit avant tout d’être capable d’appréhender le monde, d’évoluer, d’innover, de s’enrichir de connaissance, mais pas seulement intellectuellement, manuellement, socialement, professionnellement, spirituellement. Le langage de l’intelligence est universel, mais pas unique, il se fond dans les aspirations et les talents de chacun d’entre nous, en se nourrissant d’expériences diverses, liées non seulement les unes aux autres, mais aussi à celles de notre entourage et de notre environnement. L’intelligence ne se garde pas pour soi, elle se partage et se transmet pour constituer le savoir.