Les images de ces événements extrêmement destructeurs et choquants sont ancrées à jamais dans la conscience du monde, marquant une rupture profonde des modes de vie des citoyens américains, dont la suprématie paraissait auparavant inébranlable.
Le 11 septembre au matin, dix-neuf terroristes kamikazes détournent quatre avions de ligne en vol. Deux premiers sont projetés sur les tours jumelles du Word Trade Center, à Manhattan, semant le chaos dans la ville et causant la mort des passagers et de la plupart des gens travaillant ou vivant dans les tours, et des immeubles sur lesquels elles s’écroulent, mais aussi des pompiers arrivés tout de suite en renfort. Un troisième avion s’écrase sur le Pentagone, symbole de la Défense américaine, faisant également des centaines de morts. Un quatrième avion finit sa chute en pleine campagne après que des passagers et des membres de l’équipage aient tentés d’en reprendre le contrôle.
Vécus en temps réel à la télévision ces attentats ont laissé une empreinte indélébile dans les esprits.
Des images jusqu'alors seules réservées aux films catastrophes d’Hollywood passent en boucle sur les écrans du monde. Manhattan se transforme en un décor d’apocalypse. À compter du mois de novembre 2001, de nombreuses personnes seront arrêtées, appartenant au réseau d’Oussama Ben Laden, leader d’Al Qaïda. Le cerveau des attentats du 11 septembre est interpellé au Pakistan en 2003, il s’agit de Khalid Cheikh Mohammed. Jugé à Guantanamo depuis 2012, il se vante d’avoir organisé plus de 30 attentats suicide, des prises d’otage, dont celle qui mena à la décapitation de l’otage Daniel Pearl et bien d’autres actes barbares.
À compter de ce jour, le sol américain, jusqu’alors préservé est perçu comme vulnérable. Une guerre sans pitié est livrée par les États-Unis contre le réseau et les dirigeants d’Al Qaïda. Des mesures de sécurité drastiques voient le jour pour éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent. Et le 7 octobre 2001, les Américains et leurs alliés envahissent l’Afghanistan en traquant Ben Laden, qui ne sera finalement tué qu’en 2011. La guerre contre l’Irak sera également une conséquence collatérale des attentats du 11 septembre. La tension entre l’Occident et l’Islam, souhaitée par Ben Laden, a manqué alors devenir une véritable guerre de civilisation et la vigilance reste de mise pour les gouvernements afin de ne pas aller dans ce sens.